« Le Cañon des isoglosses qui bifurquent : ALTO (Atlas Lingüístico del Tseltal Occidental), les temps et les lieux du diasystème » (2013)
En collaboration avec Gilles Polian. Colloque « Lieux et espaces de la langue. Perspectives sociolinguistiques contemporaines », Beauvais, Université de Picardie, 24-25 janvier 2013 (texte remis en avril 2013)
Les auteurs travaillent sur le tseltal, langue maya occidentale du sud-est du Mexique, depuis désormais une quinzaine d’années. Gilles Polian vit depuis dix ans sur place, et réalise depuis 2007 un intense travail de documentation linguistique de variétés et de pratiques langagières en danger (projet SOAS, 2007-2010130). Pour Jean Léo Léonard, qui vit en France mais a effectué de multiples séjours sur le terrain, le tseltal et les communautés urbaines et rurales de locuteurs de cette langue ont eu un impact décisif sur sa conception de la linguistique appliquée et de la responsabilité du linguiste vis-à-vis des sociétés parlant des langues en situation de bilinguisme subordonné (diglossie fishmanienne), dans des conditions de répression et de manipulation sociopolitique (diglossie conflictuelle).